L’AED félicite les législateurs étatsuniens d’avoir renouvelé leur engagement en faveur de la liberté religieuse
Un projet de loi approuvé par le Congrès des États-Unis contribuera grandement à financer les efforts visant à promouvoir la liberté religieuse dans les pays où elle fait défaut.
L’œuvre pontificale internationale Aide à l’Église en Détresse (AED) a salué la récente décision prise par le Congrès des États-Unis de renouveler et d’approfondir son engagement en faveur de la liberté religieuse dans les pays et les régions du monde où des gens continuent de souffrir en raison de leur foi.
Le vendredi 28 juin 2024, le Congrès des États-Unis a adopté intégralement le texte du “Projet de loi de finances du département d’État, des opérations étrangères et des programmes connexes” (State, Foreign Operations, and Related Programs Appropriations Bill), d’un montant de 51,7 milliards de dollars. Ce projet de loi englobe plusieurs sections relatives au financement d’actions et de projets visant à promouvoir et à protéger la liberté religieuse, ainsi qu’à l’octroi d’un soutien financier aux organisations confessionnelles actives au Nigeria.
L’œuvre pontificale internationale, dont la mission consiste à répondre aux besoins pastoraux et matériels des communautés chrétiennes en détresse et persécutées à travers le monde, et qui publie tous les deux ans un rapport sur la liberté religieuse dans le monde, salue ce résultat.
« C’est une démonstration concrète montrant que les législateurs américains sont conscients des conséquences douloureuses de la violence motivée par la religion », affirme Regina Lynch, présidente du conseil exécutif de l’AED Internationale (photo). « Sachant qu’il s’agit d’une décision financée par l’argent des contribuables, cette reconnaissance sous-entend que les organisations confessionnelles – telles que l’Église – sont des partenaires fiables pour les projets américains d’aide humanitaire et de développement. »
Grâce aux activités de plaidoyer de l’AED, ses partenaires de projet sont en mesure de témoigner, d’expliquer la situation de leur pays aux décideurs politiques et d’exprimer leurs préoccupations. Cela reflète bien la mission de l’AED, qui consiste à donner une voix à ceux qui n’en ont pas. Au cours des derniers mois, les partenaires de projet de l’AED au Nigeria, au Pakistan, en Irak et dans d’autres pays du monde où les chrétiens sont persécutés ou discriminés, ont apporté leur précieux témoignage de première main aux décideurs politiques européens et étatsuniens.
Le projet de loi de financement de cette année comporte plusieurs dispositions importantes relatives à la liberté religieuse internationale, notamment :
- 4,8 millions de dollars pour la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF – U.S. Commission on International Religious Freedom).
- 50 millions de dollars pour le programme international de promotion de la liberté religieuse au Département d’État américain.
- 15 millions de dollars pour des programmes en faveur de la démocratie et de la liberté religieuse au Nicaragua.
- 10 millions de dollars pour soutenir la liberté religieuse et les projets de réponse aux atrocités au Nigéria, notamment dans la Ceinture centrale et l’État de Benue (Middle Belt).
- L’obligation pour le secrétaire d’État de justifier auprès des commissions compétentes du Congrès, dans un délai de 30 jours, les raisons pour lesquelles son département ne classe pas un État comme « pays particulièrement préoccupant » lorsque l’USCIRF l’a recommandé.
- La rédaction d’un document exprimant la préoccupation concernant la destruction et la profanation de sites religieux et historiques « importants pour les communautés ethniques et religieuses minoritaires dans les zones de conflit », et demandant au secrétaire d’État de soumettre aux commissions compétentes du Congrès, un rapport dans les 120 jours suivant l’adoption du projet de loi, en consultation avec l’USCIRF, à propos de « ces sites religieux et historiques situés dans des zones de conflit et qui ont été détruits ou profanés… en raison d’un conflit récent. »
- La rédaction d’un document demandant à l’USAID (Agence des États-Unis pour le Développement International) de rendre compte de ses efforts pour rester conforme à la législation des États-Unis en matière de non-discrimination des organisations confessionnelles dans le cadre de la concurrence et de la gestion de projets financés par l’aide étrangère américaine.
- La rédaction d’un document exprimant l’inquiétude quant au fait que des minorités religieuses persécutées ne reçoivent pas l’assistance nécessaire, et exigeant un rapport sur l’état des « projets de petite et moyenne envergure en faveur de ces victimes ».
Conformément à ses statuts et à son mandat, l’AED ne perçoit aucun financement provenant de sources gouvernementales, et ne peut donc pas bénéficier de l’adoption de la loi.
« Convaincue que cet ensemble de mesures sera d’une grande aide pour les nombreuses communautés qui subissent des attaques terroristes, des difficultés et des discriminations en raison de leurs croyances religieuses, l’AED tient à exprimer une fois de plus sa gratitude pour l’engagement des États-Unis en faveur de la liberté religieuse, et invite d’autres pays à suivre cet exemple », conclut Regina Lynch.